conseillerpedago-s. BOUKHALEF

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première Bac; Module La boite à merveilles

 

 

 

 

 

 

                        Introduction :

L’enseignement/apprentissage du français, au cycle secondaire qualifiant repose sur deux entrées, à savoir, l’entrée par les valeurs et l’entrée par les compétences.

L’entrée par les valeurs englobe les valeurs nationales et universelles. Il revient à l’enseignant de mettre en évidence les valeurs véhiculées dans l’œuvre étudiée.

Le concept de compétence, quant à lui, met l’accent sur les points suivant :

-L’élève est acteur de son apprentissage.

-Il construit ses compétences en mobilisant deux types de ressource.

 Le premier intègre les connaissances, les savoir-faire, les qualités personnelles de chaque apprenant. Le second type a une relation étroite avec l’environnement de l’apprenant.

La compétence évolue chez un même élève, et diffère d’un élève à l’autre.

Un élève compétent est celui qui est en mesure de  mobiliser, voire construire, en temps voulu des compétences adéquates pour résoudre une situation problème.  

Nous allons voir dans ce module les différentes valeurs et compétences qu’il essaie de véhiculer à l’apprenant marocain.

 

  1. 1.   la macro-compétence :
  • lire un roman autobiographique.
  • saisir les caractéristiques de l’écriture autobiographique.
  • S’approprier les procédés d’expression et les outils d’analyse.
  • être capable de produire un texte autobiographique à l’écrit comme à l’oral.
  1. 2.   les sous-compétences :

 

  • être capable de produire un récit à la 1ère personne.
  • Reconnaître le lyrisme dans un récit.
  • Relever les indices de l’énonciation.
  • Repérer les tonalités dans le récit
  • Etablir le schéma narratif
  • Reconnaître la focalisation choisie par le narrateur
  • La part du rêve dans le roman, les thèmes, les personnages, les lieux…

                    

 les valeurs dans la boite à merveilles :

La boite à merveilles, œuvre d’Ahmed Sefrioui, est un dispositif qui  met en œuvre  les valeurs nationales et universelles.

A partir de cette œuvre nous allons mettre en évidence les valeurs que cet auteur a essayé de passer entre les lignes.

 

I – La Foi Islamique :   

 

La première valeur qui saute à l’œil c’est la foi islamique ;

 

                1 – la foi en Dieu :

 

-  La croyance en l’existence de dieu créateur de l’univers.

* « la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes »  

 

* « Allah l’omnipotent […] qu’il soit glorifié ! Il n’y a de Dieu que lui »

p : 82 

 

                 2 – La foi en anges :

 

- La croyance en l’existence des anges :

* «  une foule immense d’êtres d’une incomparable beauté […] c’étaient les anges du paradis. » p : 89

 

                3 – La foi en livres sacrés :

 

- Sidi Mohamed apprend vite le Coran :

* « j’ai vu le Fqih […] tu travailles bien » p : 155

 

                 4 – La foi en l’avènement et la vérité du jour dernier :

* « Mon père me parlait du paradis […] un péché qui interdisait l’accès à ce royaume » p : 7

 

                 5 – La foi en la prédestination avec son bien et son mal :

* «  Aie confiance en sa miséricorde […] Le croyant est souvent éprouvé »  p : 17

 

II – La citoyenneté :

La citoyenneté se définit par des valeurs  qui sont intimement attachées à elle ;

               1 – La civilité :

- Le respect à l’égard des autres

  • Dans la ruelle

* « Des groupes de femmes s’étaient formés […] Elles étaient une vingtaine qui manifestaient bruyamment leur douleur » p : 83 - 85

  • Dans la maison (les voisins)

* « Ma mère remportait auprès des voisins un gros succès » p : 14

               2 – La solidarité :

- Quand Lalla Aicha aide son mari en vendant tout ce qu’elle possède, quand il a fait faillite ;

* « les malheurs de Lalla Aicha, la vente de ses bijoux […] Sidi Larbi Lalaoui allait installer un atelier et se remettre au travail » p : 92

 

- Quand la voisine Fatma vient en aide à la famille de Sidi Mohamed en l’absence du père ;

* « Entre Fatma ! Entre et donne-le-lui toi-même […] Je bus cette bonne soupe à grandes goulées » p : 184 – 186

* « Le menu se composait de deux beignets […] Cadeau de Fatma Bziouya ou plutôt de son mari Mohamed le jardinier » p : 187

III – L’identité Culturelle :

               C’est l’appropriation et l’incorporation des normes, des valeurs et des représentations de la culture de son milieu ;

              1 – Le rituel de l’enterrement :

* « tout à l’heure, après les ablutions rituelles……..j’en étais tout, heureux » p :88

          

                  2 –  Le Fqih :

* « Lalla Aicha [ …] lui indiqua un fqih […] dont les talismans faisaient miracle » p :21

                 3 – Les « Jnouns » :

* « Les Jnouns aimaient la propreté » p : 5

                 4 – La visite des Marabouts :

* « Ma mère promit de visiter Sidi Ali Boughaleb » p : 22 – 26 – 27

                 5 – La Chouafa :

* « Une voyante de grande réputation […] Des femmes de toutes les conditions venaient la consulter » p : 4 ?

                 6 – Le bain maure :

* « Je t’emmène prendre un bain […] L’air épuisé, se plaignant de violents maux de tête » p :8-12

                7 – La superstition :

* « Je n’aimais pas beaucoup […] quelque motif de querelle ou de pleurs » p : 14

* « Les yeux du monde sont si mauvais » p : 21

* « Ma mère parlait de l’œil des envieux » p : 37

                8 – Achoura :

* « Il était temps de songer à mes habits de fête […] Et une belle sacoche brodée» p : 103

*« Les femmes de la maison s’achetèrent toutes des tambourins […] S’élèveront rythmes et chansons » p : 121

* «Les quartiers commerçants avaient un air de fête […] De vaisselle de faïence et de  bimbeloterie » p : 107

 

             9 – Le Souk :

* « J’aperçus les premières boutiques de tissus […] Elle le paya et nous partîmes enfin » p : 107 – 112

     10 – La cuisine :

* « Ma mère avait cuisiné une pile de galettes […] je pris deux grands verres de thé à la menthe » p : 145 - 146

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Projet séquentiel de

LA BOITE A MERVEILLES

d’Ahmed Sefrioui

 

 

 

 

la première séquence :

 

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

Travaux encadrés

découvrir :

-la biographie.

-les personnages de l’œuvre.

-le résumé.

-le genre.

L’œuvre, des livres, internet etc.

2 heures

lecture

Découvrir le rôle de l’incipit dans le récit.

Le premier chapitre

1 heure

langue

Identifier les temps du récit.

Les temps du récit :

-passé  simple.

-imparfait.

1heure

Production écrite

Décrire la différence entre l’école traditionnelle et l’école moderne.

L’expérience personnelle+ celle du narrateur.

1heure

 

 

 

 

 

 

 

 

la deuxième séquence :

 

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

lecture

Etudier un extrait lyrique.

 

Premier chapitre «dans ma boite......pleurs»

1 heure

langue

Relever les indices énonciatifs.

Le premier chapitre

1 heure

orale

Résumer oralement le premier chapitre.

Le premier chapitre.

1heure

Production écrite

Rédiger un récit autobiographique.

expérience personnelle de l’élève et son vécu.

1heure

 

 

la troisième séquence :

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

lecture

Lecture méthodique du deuxième chapitre.

«Lalla Aicha.........rue»

 

Le deuxième chapitre de l’œuvre.

1 heure

langue

Reconnaitre les figures de style.

Un support contenant les figures de style suivantes :

La métaphore, la comparaison, la périphrase, la personnification.

1 heure

orale

Recueillir une documentation sur la ville de Fès élue dans le patrimoine mondial.

Recherche et documentation

1heure

Production écrite

Dresser le portrait d’une personne.

Un choix individuel

1heure

 

la quatrième séquence :

 

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

lecture

Lecture analytique du troisième chapitre «il faisait sombre......notre voisine»

 

Le troisième chapitre de l’œuvre.

1 heure

langue

Transposer des phrases déclaratives au discours indirect.

Le travail est mené sur un corpus.

1 heure

orale

Discuter à propos de la nature de la relation père/mère dans la société marocaine.

La réalité quotidienne.

1heure

Production écrite

Expliquer l’importance d’une lampe à pétrole.

L’œuvre, la culture marocaine.

1heure

 

La cinquième séquence :

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

lecture

Lecture méthodique du septième chapitre.

«la fête d’Achoura»

 

Le septième chapitre.

1 heure

langue

Reconnaitre la progression thématique.

Effectuer le travail sur un corpus.

1 heure

orale

S’exprimer au sujet du rituel d’Achoura au Maroc d’aujourd’hui.

Recherche et documentation d’une part et à partir du vécu de l’apprenant d’autre part.

1heure

Production écrite

S’exprimer au sujet du rituel d’Achoura au Maroc d’aujourd’hui tout en le comparant avec celui d’autrefois.

Recherche et documentation sur la culture marocaine traditionnelle et actuelle.

1heure

 

 

 

 

 

 

 

la sixième séquence : 

 

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

lecture

Lecture méthodique du neuvième chapitre.

«mes parents........mon retour»

 

Le neuvième chapitre.

1 heure

langue

Identifier le champ lexical des sentiments.

Travailler sur des extraits tirés de l’œuvre.

1 heure

orale

Débat sur le travail de la femme.

S’inspirer à partir des faits relevant de la vie quotidienne.

1heure

Production écrite

Comparer entre la femme d’hier et la femme actuelle.

Les élèves s’inspireront de leurs lectures et de leur vécu..

1heure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la septième séquence :

Activités

Les capacités

Support et sujet

durée

lecture

Lecture méthodique du chapitre douze.

«le retour du père»

 

Le douzième chapitre.

1 heure

langue

Repérer les tonalités dans la boite à merveille.

Des extraits de l’œuvre.

1 heure

orale

Le rôle des lieux dans la formation de la personnalité de Sidi Mohamed.

L’œuvre intégrale.

1heure

Production écrite

Résumer la boite à merveilles.

 L’œuvre toute entière.

1heure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première séquence détaillée

  • Module I:La boite à merveilles+ poèmes lyriques
  • Séquence : première
  •  Semestre : 1ère                                        
  • Année scolaire : 2009-2010
  •  Séance : 1ème
  •  Durée : 2heure

 

 

  •  Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.
  •  Activité : Travaux encadrés.

 

  • ·  Compétence visée : acquérir la méthodologie de la recherche.
  • ·  Capacité visée : élaborer un travail documentaire.

 

 

  • ·  Œuvre étudiée : la BOITE À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui

 

Déroulement de la séance

Etapes

Activités du professeur

Taches de l’élève

Présentation de la tache à accomplir

En cherchant dans des livres et sur internet essayer de trouver des informations sur la vie d’Ahmed Sefrioui, ses œuvres, ainsi que les personnages et le résumé de son œuvre «la boite à merveilles».

Les élèves seront invités à faire des recherches hors classe en travaillant en groupe.

Evaluation des travaux

Le professeur demande au chef de chaque groupe de présenter le travail devant les élèves.

-le leader de chaque groupe présente le travail du groupe.

-les élèves évaluent les travaux réalisés.

Rédaction collective

A partir des données collectées par les élèves, on présentera un aperçu sur la littérature maghrébine d’expression française, une biographie de l’auteur, le résumé, et les personnages

de œuvre.

Les élèves participent ensemble dans l’élaboration de cette tâche.

 

Travaux encadrés :

1. La littérature maghrébine d’expression française :

a-Qu’est ce que la littérature maghrébine d’expression française ?

 

          Au lendemain de la seconde guerre mondiale ( 1945-1950) des écrivains marocains, algériens et tunisiens ont écrit des romans en langue française où ils ont parlé des coutumes et traditions de leurs sociétés respectives, des souffrances de leurs peuples écrasés par la colonisation, de leur vie d’être humain.

 

b-Quelques auteurs de cette littérature :

 

C’est en Algérie que le premier roman fut écrit en 1920 par Ben Si Ahmed Bencherif ; il s’intitule Ahmed Ben Mostapha.

Plusieurs écrivains se font remarquer, dont Mouloud Feraoun( Le fils du pauvre), Ahmed Sefrioui ( Le Chaplet d’ambre) et Driss Chraïbi(Le passé simple en 1954) Rachid Boujadra, Nabil Farés, et Mohamed Khair-Eddine(légende et vie d’Agoun’chich), Abdellatif Laâbi, Tahar Ben Jelloun...(en 1970), Rachid Mimouni, Abdelhak Serhane...Avec l’avènement du XXIème siècle d’autres écrivains viennent de voir le jour, entre, Jaydane, 2006.

 

c-Les courants de la littérature maghrébine.

1. Le courant« ethnographique» où abonde les thèmes folkloriques ; le but de cette littérature est de faire plaisir aux lecteurs européens curieux de connaitre le secret de la vie au Maghreb, mais surtout de préserver l’identité culturelle par le biais de l’évocation des images authentiques (Mouloud Feraoun, Ahmed Sefrioui, Mohammed Dib).

2 .Le courant «esthétique» né au besoin d’exprimer son monde intérieur            ( Mohammed Dib, Assia Djebar).

3.Le courant de contestation : l’écrivain dévoile les tares de la colonisation et critique sa société ( Kateb Yassine, Albert Memmi, Driss Chraîbi).

4 .Le courant de combat et de résistance : il mène un combat contre l’occupation française et prône la libération (Mohammed Dib, Assia Djebar, Kateb Yassine).

 

 

 

d-La biographie de l’auteur :

Ahmed Sefrioui est né en 1915 à Fès. Ses parents étaient d’origine berbère, mais la famille finit par être arabisée. Il passa son enfance dans la médina, ce qui explique en grande partie la fréquente allusion de cet espace dans son œuvre, plus particulièrement dans la boîte à merveilles. Il fréquenta l’école coranique, passage presque obligé à l’époque, puis rejoignit le collège Moulay Driss. Il travailla comme journaliste dans le quotidien l’Action du peuple puis devint conservateur du musée Addoha, toujours dans sa ville natale. En 1938, il fut nommé comme fonctionnaire attaché au ministère de la culture, puis au ministère de l’éducation nationale et enfin au ministère du tourisme( service des Monuments historiques)dans la capitale Rabat. En 1947, son recueil de nouvelles le Chapelet d’ambre fut couronné par le grand prix littérature du Maroc. Une distinction dont aucun auteur marocain n’avait bénéficié jusque- là. Ahmed Sefrioui est mort le 25 février 2004.

e-Résumé de l’œuvre :

 

L’auteur-narrateur- personnage raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l’auteur narrateur adulte et de l’auteur narrateur enfant, le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui n’a de véritable ami que sa boîte à merveilles. En faisant le bilan de son enfance l’auteur raconte ses journées au Msid auprès du fkih et de ses condisciples, la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d‘une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier. La figure sereine du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il en vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les bracelets, or et argent à sa femme. Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk. Ce qui a causé la pauvreté à la famille. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environ de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse. Ce qui lui permet d’exprimer son soulagement quant à ce dénouement.  

 

f-Les personnages de l’œuvre :

 

  • Abdellah : épicier du quartier connu pour son grand talent de conteur lequel        fascine Sidi Mohammed.
  • Fatma Bziouya : voisine de la famille de Sidi Mohammed.
  • Fqih : vieil homme homme qui dirige le Msid. Il est connu par sa sévérité avec les enfants dont il prend l’éducation en charge.
  • Lalla Aicha : amie de la mère de Sidi Mohammed. les deux femmes échangent les visites et se racontent des secrets en présence de l’enfant qui enregistre tout ce qu’elles se disent à haute voix.
  • Lalla Kanza : voyante qui habite au rez-de- chaussée de Dar Chouafa. Le narrateur lui prête des pouvoirs surnaturels.
  • Lalla Zoubida : mère de Sidi Mohammed. C’est une jeune femme connue pour sa fidélité à son mari et sa sincérité en amitié, mais aussi pour son caractère flamboyant qui lui attire bien des ennuis.
  • Maâlem Abdeslem : père de Sidi Mohammed. C’est un homme bon et généreux qui place sa famille au-dessus de toute autre considération.
  • Moulay Larbi : époux de Lalla Aïcha. Il l’abandonne et se marie avec une jeune fille, mais il finit par retourner auprès de sa première femme après avoir répudié la seconde.
  • Sidi Mohammed : héros du roman. C’est un enfant âgé de six ans qui se distingue de ses semblables par sa curiosité d’apprendre et de découvrir le secret des choses.
  • Rahma :voisine de la famille de Sidi Mohammed. Elle a un tempérament qui va de la violence à la fragilité. Ses talents de conteuse force l’admiration du jeune héros.
  • Salama : ancienne esclave. C’est grâce à sa médiation que Moulay Laârbi épouse la fille du coiffeur.
  • Zhor : voisine de Lalla Aïcha dont la jeunesse et la beauté fascine Sidi Mohammed.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Module I:La boite à merveilles+ poèmes lyriques
  • Séquence : première
  •  Semestre : 1ère                                        
  • Année scolaire : 2009-2010
  •  Séance : 2
  •  Durée : 1heure

 

 

  •  Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.
  •  Activité : lecture méthodique.

 

  • ·  Compétence visée : apprécier et étudier le rôle de l’utilité de l’incipit.
  • ·  Capacité visée : relever les caractéristiques de l’incipit.

 

  • Œuvre étudiée : la BOITE À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui.
  • · Support : passage de «  début.........»pp 3-8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déroulement de la séance :

 

Etapes

Activités du professeur

Tâches de l’élève

Identification

Du texte

lecture magistrale du passage d’une manière expressive.

-De quelle œuvre est extrait ce texte ?

-Qui en est l’auteur ou le narrateur ?

-Il est né et mort en quelle année ?

-Il s’agit de quel genre romanesque ?

 

 

 

Lecture silencieuse suivie de lectures individuelles des apprenants.

- Les élèves répondent aux questions.

Situation

Le professeur demande aux élèves de situer le texte.

Ce passage constitue l’ouverture du roman : le narrateur y présente son milieu et ses conditions de vie et décrit avec force les détails des personnages et des lieux tout en remontant ses souvenirs à son âge de six ans.

Les hypothèses de lecture

Le professeur invite les élèves à dégager les hypothèses de lecture.

-le cadre spatio-temporel.

-la description des personnages.

-emploi des mots arabes.

-la souffrance due à sa solitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les axes de lecture

Le professeur étudie avec ses élèves les axes suivant :

a-     le cadre spatio-temporel.

b-    le statut du narrateur.

c-     la peinture de la société marocaine.

 

  • Le professeur pose des questions aux apprenants telles que :

quels sont les lieux présentés dans ce passage ?

Comment sont-ils présentés ?

Quels sont les temps dominants ?

Pourquoi le narrateur a-t-il choisi ces temps ?

Quel est le statut du narrateur dans cet extrait ?

Comment le narrateur dépeint- il la société marocaine des années vingt ?

Quelles sont les fonctions assumées par le narrateur dans cet extrait ?

 

 

a- Le cadre spatio-temporel :

Le narrateur nous présente Dar Chouafa. Elle est située au rez-de-chaussée. Ce lieu est présenté par l’amalgame des deux termes : «Dar» et «Chouafa».

La présentation du Msid ou de l’école coranique s’inscrit dans le cadre de vouloir présenter et préserver les points d’appui de   l’identité culturelle marocaine.

Chaque partie constituante des lieux lui permet de citer les personnages qu’il fréquente quotidiennement (voisin, fkih et camarades du Msid.        

« De notre fenêtre du deuxième étage » : ces deux lieux sont présentés de façon imprécise et indéterminée mais qui laisse une marge d’imagination surtout quand il s’agit d’un lecteur marocain.

-les temps évoqués par le narrateur :

Nous remarquons que le narrateur fait un récit au passé dont le temps dominant est l’imparfait («nous habitions», «habitait», « elle s’offrait», «je ne  comprenais»,«je distinguais»).

L’imparfait est employé pour décrire la scène comme une suite de situations. C’est un temps qui dure et qui se répète

b- le statut du narrateur :

le narrateur explicite les causes de sa solitude lorsqu’il était enfant mais sans donner aucune explication sur l’adulte qu’il est devenu. La solitude ne s’explique pas de la même façon chez l’enfant (désir de partir, évasion) et chez l’adulte (sentiment de nostalgie pour cet enfant inconscient de sa solitude.

d-    la peinture de la société marocaine :

L’accent est mis sur la voyante car le narrateur est très porté sur le mystère, le merveilleux, et les conte fabuleux. C’est une occasion pour lui de rêver à un monde meilleur dont lequel il serait à sa place. Il décrit la société en insistant sur les croyances et les superstitions pour donner une idée sur la société marocaine de cette époque.

Deux fonctions sont attribuées au narrateur :

La première (documentaire) lui permet d’apprendre plus sur la société traditionnelle des années vingt.

 la seconde est vue dans le cadre d’un témoignage adressé au lecteur sur la société de cette époque.

 

 

 

 

 

 

synthèse

Le professeur demande aux élèves de faire des synthèses de l’extrait étudié afin de choisir avec eux la meilleure et de l’écrire au tableau.

 

  L’incipit ou situation initiale est le début d’un roman. Dans celle-ci, l’auteur est censé fournir au lecteur toutes les informations susceptibles de l’aider à mieux comprendre le texte et à mieux s’interroger sur la manière dont il faut « entrer » en l’œuvre (les personnages, le temps, le lieu et l’action).

Cet extrait dresse aussi un tableau de la société marocaine des années vingt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Année scolaire : 2009-2010
  • Semestre : 1ère
  • Module : I
  • Séquence : première
  • Séance : 1ère
  • Durée : 1heure

 

 

  •  Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.
  •  Activité : de langue.

 

  • ·  Compétence visée : être capable de dégager les temps du récit.
  • ·  Capacité visée : identifier les temps du récit.

 

 

Déroulement de la séance

 

I-   Observation :

 

                    Les élèves lisent silencieusement les phrases suivantes :

-         les deux jours passèrent très vite.

-         Le maître se réveilla, distribua…

-         Le maître ouvrit les yeux, bâilla, distingua, rectifia et chercha…

-         Il se frotta les yeux.

 

             

-         Une mèche de cheveux ornait.

-         Mes doigts me faisaient mal.

-         Le maître somnolait.

-         Elle tournoyait pendant que j’apprenais.

Ils répondent aux questions suivantes :

1)    Dégager les verbes conjugués dans ces phrases ?

2)    A quels temps sont- ils conjugués ?

3)    Comment se passe l’action dans chaque phrase ?

4)    Pourquoi l’auteur utilise le passé simple ?

5)    Pourquoi utilise-t-il l’imparfait ?

 

Réponses :

 

1-les verbes conjugués sont : passèrent, se réveilla, distribua, ouvrit, bâilla, distingua, rectifia, chercha, se frotta, ornait, faisaient, somnolait, tournoyait, apprenais.

2-les neuf premiers sont conjugués au passé simple tandis que les derniers sont à l’imparfait de l’indicatif.

3-4-5-Dans les quatre premières phrases les actions sont achevées. Elles se passent d’une manière plus ou moins vite, alors que dans les dernières les actions sont inaccomplies.    

 

         

II-          Conceptualisation :

 

Le passé simple et l’imparfait sont des temps du récit.

Le passé simple exprime une action achevée dans le passé ; il sert à rapporter les événements d’un récit.

Lorsque des verbes au passé simple se suivent dans un récit, ils expriment des actions successives.

L’imparfait exprime une action inaccomplie dans le passé. Il sert à décrire le cadre dans lequel se déroulent, à exprimer des actions qui se répètent dans le passé (aspect itératif).

Lorsque des verbes à l’imparfait se suivent dans un récit, ils expriment des actions simultanées.

Lorsque le passé simple et l’imparfait sont utilisés dans une phrase, le premier exprime une action qui se déroule dans le cadre décrit par l’imparfait. 

 

III-       Appropriation :

 

Exercice oral :

 

Le professeur cite des phrases contenant soit des verbes à l’imparfait soit au passé simple. Il leur demande après de les distinguer. Il leur demande aussi de construire des phrases englobant les temps précédents.

       Exercice écrit : 

                             

Soulignez et précisez les temps du récit dans les phrases suivantes :

-         Je me retrouvai seul, je marchai à côté de la rivière.

-         Elle tournoyait pendant que j’apprenais mes leçons.

-         J’avais chaud.

-         Son visage s’éclaira.

-         Le bruit des élèves cessa tout à coup.

-         Nous quittions la salle.

-         La baguette nous fit signe.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Année scolaire : 2009-2010
  • Semestre : 1ère
  • Module : I
  • Séquence : première
  • Séance : 1ère
  • Durée : 1heure

 

 

  •  Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.
  •  Activité : Production écrite.

 

  • ·  Compétence visée : produire un récit.
  • ·  Capacité visée : S’exprimer sur la différence existante entre le Msid et la maternelle.  

 

 

Déroulement de la séance

 

  1. 1.    Présentation et analyse de l’énoncé.

 

       - Ecriture du sujet au tableau.

 

Sujet :

 

             A partir de ton expérience à la maternelle et de celle du narrateur de la boite à merveilles, décris la différence entre l’école traditionnelle et l’école moderne.

 

-         Lecture magistrale du sujet d’une manière attentive.

-         Lecture individuelle de certains élèves.

-         Soulignement des mots-clés.

 

  1. 2.    Elaboration du plan :

 

 

 

 

 

 

  • Introduction :

                

 

-         Définition  de l’école traditionnelle et l’école moderne.

 

 

 

  • Développement :

       

-          Evoquer les spécificités de chaque expérience.

-          Avantages et inconvénients de ces deux expériences (école traditionnelle et école moderne).

-      L’élève intègre son expérience et celle du narrateur dans « la boite à merveilles».

 

  • Conclusion :

 

Point de vue personnel de l’élève en choisissant ce qu’il préfère, est-ce l’école coranique, traditionnelle « le Msid » ou « l’école moderne » en  justifiant leur choix à l’aide des arguments.

 

   3- Affinement :

 

Le professeur demande à chaque élève  de présenter sa production devant l’ensemble des élèves de la classe et invite ses derniers à en faire l’évaluation et à choisir la meilleure pour l’écrire au tableau.

Le professeur fait participer les élèves dans la correction de la phrase écrite au tableau.

Finalement les élèves recopient la production sur leurs cahiers.

 

 

 

 

 La poésie lyrique

 

 

  1.       I.            Brève définition :

 

L’adjectif« lyrique» dérivé de la lyre, un instrument de musique à corde connu dès l’antiquité. La poésie lyrique entretient donc un rapport étroit avec le chant et la mélodie. Le genre se développa au dix-septième siècle. Tout en restant sensible à la musicalité, les poètes accordent la priorité à l’expression des sentiments personnels en utilisant un nouveau langage poétique.

  1.    II.            Principales caractéristiques :

 

La poésie lyrique se distingue par un certain nombre de caractéristiques qu’on peut résumer dans les points suivants :

1-L’utilisation du pronom «je» et ses dérivés (adjectifs possessifs , pronom réfléchi de la première personne, etc.).

2- L’exploration du monde du rêve et de l’inconscient.

3- Le fréquent usage du symbole.

4- La ponctuation expressive notamment le point d’exclamation et le point d’interrogation.

5- L’utilisation d’images très significatives particulièrement en usant les comparaisons et les métaphores.

6- La musique rythmée du vers.

  1. III.            Thèmes privilégiés :

 

Les thèmes traités par cette poésie sont aussi riches que variés, mais certains d’entre eux sont privilégiés par les poètes lyriques comme l’amour, le temps, la mort et la nature parce qu’ils permettent d’exprimer tous les sentiments : joie, tristesse, espoir, désespoir, tendresse, révolte, etc. Souvent mélancoliques, les poèmes lyriques s’interrogent aussi sur le rapport de l’homme avec  ses semblables, avec la société et le monde en général. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Année scolaire : 2009-2010
  • Semestre : 1ère
  • Module : I
  • Séquence : huitième
  • Séance :
  • Durée : 1heure

 

 

  •  Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.
  •  Activité : lecture linéaire.

 

  • ·  Compétence visée : Lire méthodiquement un poème africain.
  • ·  Capacité visée : L’apprenant doit être capable de lire méthodiquement un poème.

 

Déroulement de la séance

Poème à mon frère blanc

« Cher frère blanc,

Quand je suis né, j’étais noir,

Quand j’ai grandi, j’étais noir ?

Quand je suis au soleil, je suis noir,

Quand je suis malade, je suis noir,

Quand je mourrai, je serai noir,

 

Tandis que toi, homme blanc,

Quand tu es né, tu étais rose,

Quand tu as grandi, tu étais blanc,

Quand tu vas au soleil, tu es rouge,

Quand tu as froid, tu es bleu,

Quand tu as peur, tu es vert,

Quand tu es malade, tu es jaune,

Quand tu mourras, tu seras gris.

 

 

Alors, de nous deux,

Qui est l’homme de couleur ? »

                                                  Signé : Léopold-Sédar Senghor (1906-2001)

 

Etapes

Activités proposées par le professeur

Taches à réaliser par les apprenants

Phase d’identification du texte

1- situation:

poser des questions qui interrogent le support déjà distribué sur les apprenants:

Qui est l'auteur de ce poème?

    Quel en est le titre?

2- caractéristiques:

 

Amener les apprenants à dégager les caractéristiques de ce poème à travers un jeu de question /réponse, et insister sur les propriétés de ce poème

Genre: un poème lyrique

Le vers: Donner l'exemple du découpage d’un vers.

 

 

 

Les apprenants répondent aux questions du professeur.

Les élèves suivent la lecture magistrale du professeur et l'un d’eux fera une lecture individuelle.

les hypothèses de lecture

-Etude du poème sémantiquement et syntaxiquement (le fond et la forme).

Les apprenants suivent les consignes du professeur en répondant aux questions posées.

Phase des axes de lecture

Les élèves cherchent les champs lexicaux :

-les couleurs, l’humanité

-Répartition du poème en unités de sens.

-Dégager les figures de style : répétition, parallélisme…

- Chercher les rimes, le nombre de syllabes et de strophes.

 

                                                  Les apprenants  participent à la vérification des hypothèses de lecture, en dégageant du poème les éléments de la comparaison et les champs lexicaux dominants dans le sonnet.

bilan/synthèse

 

- La différence entre l’homme blanc et l’homme noir (racisme)

- Inciter les gents à être tolérants

-  C’est le cœur et l’esprit qui font la différence chez un être humain et non pas la peau

Prolongements   possibles

Demander aux apprenants d'apprendre par cœur ce poème qui devra être scandé tour à tour par les élèves dans la séance des activités orales. Prévoir une récompense pour les meilleures lectures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sommaire :

 

Introduction ................................................................................................2

 

Les valeurs dans la Boite à Merveilles .......................................................3

 

Projet séquentiel..........................................................................................7

 

La première séquence.................................................................................8

 

La deuxième séquence...............................................................................9

 

La troisième séquence................................................................................9

 

La quatrième séquence..............................................................................10

 

La cinquième séquence..............................................................................11

 

La sixième séquence..................................................................................12

 

La septième séquence................................................................................13

 

La séquence détaillée.................................................................................14

 

la poésie lyrique.........................................................................................30



04/11/2014
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